A LA UNEACTUALITÉSCONTRIBUTIONLE BLOG D'AHMADOU DIOPPOLITIQUE

Le Sénégal : le laboratoire des politiciens mythomanes jusqu’à l’abîme. Par Ahmadou Diop

Macky Sall votantQu’on le veuille ou non, tout peuple immature politiquement, ne récolte que ce qu’il a sémé. Que cela ne tienne ! Macky ne cherche qu’à organiser encore savamment un autre complot plus massif que celui du regrettable soir du mars 2012.

Nous n’accepterons pas que des observateurs douteux extra -africains ou même africains viennent s’immiscer sur le srutin de 2017, si toufefois qu’il y aura des élection présidentielles à date échue, c’est-à-dire en 2017.

Que Macky Sall se le tienne pour dit ! Les sénégalais ne sont ni amnésiques, ni des moutons tondus, encore moins les sujets malléables à merci d’un menteur invétéré. Le disque est rayé.

Les discours mensongers inflationnistes, fascistes sur la prétendue lutte contre le terrorisme des leurres, ne peuvent constituer en aucun cas, un thème de campagne électorale, pour croire pouvoir les tromper ou les gruger. Les citoyens ont vécu et vu.

Qu’en est-il donc du duo des fadaises ?

Le thème de terrorisme ne peut servir de foutoir consensuel ou de slogan creux, verbeux !

Les chalatans insultent, tranchent en lieu et place des sénégalais, qui n’ont pas encore voté, au point qu’on leur dénie même leurs gourdins électoraux, tranquilles et pacifiques avant l’heure.

Qui est donc le commandiaire direct de la tromperie ?

Il est scandaleux que l’on puisse laisser le terrain à des mythomanes invétérés sévir et abuser aussi longtemps que cela s’avére nécessaire, dans un pays qui se targue d’ être un état de droit invisible.

Il est temps que l’éveil des consciences s’impose à l’échelle nationale ! A défaut, l’éternel recommencement continue dans le ciel obscurci sénégalais de la Téranga.

La fin justifie les moyens, fussent-ils illicites, décousus ou immoraux. Peu importe donc qu’ils soient indignes pour arriver à leurs fins, même s’ils n’existent pas, il faudrait les créer à tout prix.

Pour cela, les mêmes politiciens véreux mettent absolument à contribution, les médias publics et privés, corrompus, réquistionnés pour les besoins du service, tous imbriqués et encordés par entente directe, se chargent d’emblée de la désinformation et la manipulation à tout vent. Et le lecteur, citoyen, présumé amnésique d’avance, doit y adhérer, sans réfléchir.

Le paysage politique sénégalais, désertique, se singularise par son exceptionnalité décapante à chaque scrutin de pacotille. L’éternel huis clos du masque de théâtre de la tyrannie ubuesque imprime sa marque de fabrique.

Plus les menteries sont grotesques, plus les politiciens mythomanes en mettent toujours des couches épaisses à n’en plus finir, coptent la majorité des électeurs suivistes, tondus, candides, votent massivement, hystériquement, quantivement pour le déshonneur des faussaires, tous pris la main dans le sac et en flagrant délit; alors que normalement, si nous étions dans un pays hautement civilisé et à grand standard patriotique, le peuple voterait massivement, quantitativement, qualitativement, rationnellement, sans discussion possible, pour les remarquables sentinelles à l’endroit contre l’envers du décor.

Lesquelles éternellement laissées pour compte sur le quai, n’ont jamais la caution astronomique de 65 millions de Francs CFA, arbitrairement exigée par la constitution moribonde, sous le fallacieux prétexte de limiter les nombreuses candidatures. Autrement dit, l’issue des scrutins se joue nécessairement dans la cour des voleurs en bande organisée.

En vérité, dans les pays africains à la fois si riches et pauvres, les élections présidentielles de cirque ne sont nullement rationnelles, puisqu’elles ne reflètent pas l’expression des urnes, mais le symbole de l’argent volé dans la poche des citoyens.

Le vainqueur autoproclamé, obtient d’avance des scores fantasmagoriques, exaspères, se conçoivent exlusivement par les milliards de Francs CFA, scandaleusement octroyés par des oligarchies financières internationales, colonialistes et aux vertus peu transparentes, en sus des déniers de l’état, déjà détournés.

Le slogan, creux, verbeux, jadis emphatiquement inflationniste, change de sens et de nature, une fois que le pouvoir leur est acquis. En lieu et place de la rupture, les coups tordus des dénégations se substituent exclusivement aux promesses non tenues et à l’aune des méthodes fascistes de l’abondance suffocante.

Plus les mystifications deviennent de plus en plus amples, plus elles sont grossses, plus ça passe. C’est la sacro-sainte loi générale, sacralisée des filous, tous unis par leurs rapines.

Les mêmes qui se succédent entre eux, se disputent le pouvoir, s’accordent par leurs pantalonnades massives, tel un cordon ombilical, accordent leurs violons, raflent, sans coup férir, la mise, confisquent la démocratie et prennent en otage les citoyens, tenus en laisse.

Promettre et mentir : un art inscrit dans leurs gènes Une vocation des politicards affairistes nègres de service sénégalais. Dans un pays où le réflexe patriotique est de piétre qualité, l’argent devient nécessairement, systèmatiquement le support magique, médiatique des menteurs, détérmine les scrutins de mascarade. IL va sans dire qu’il en sera toujours ainsi, tant que l’activisme politique du peuple reste en berne. Tant que le peuple reste dans l’ignorance totale, le mal ira toujours en pis.

Au Sénégal, la notabilité se mesure à l’aune des voleurs multimilliardaires qui bénéficient d’une respectabilité inexistante. Un comble !

Les enrichissements illicites des politiciens, corrompus, corrupteurs, constituent un réflexe automatique , deviennent de facto , une norme établie, et dont le premier d’entre eux, en l’occurrence, Macky Sall, est à la fois en première loge de la liste des hits parades de la haute finance internationale et le gourou de la secte , s’arroge la qualité peu reluisante de chef des délinquants de la Pépublique des voyous, y compris, d’ailleurs, tout le reste de la classe politique, qui se nourrrissent tous de péchés incommensurables, imprescriptibles, ineffaçables, jusqu’à la fin de leur vie.

La maturité politique d’un peuple est toujours proportionnelle au degré de sa conscience et par la compréhension de ses gains, lorsqu’il s’agit des affaires de la cité, pour comprendre les enjeux électotraux et défendre, ainsi, urbi et orbi, ses intérêts légitimes, menacés par une horde en bande organisée de fripouilles égoïstes, coalisées, qui n’aiment qu’elles- mêmes pour leurs propres intérêts mesquins, honteusement crypto-personnels, mal placés.

Par Ahmadou Diop CPC

Articles similaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Bouton retour en haut de la page