Lettre CPC « XAM SA REW – BËG SA REW – JARIÑ SA REW » à nos Concitoyens sénégalais et Concitoyennes sénégalaises. Par Ahmadou Diop.
Concitoyens sénégalais et Concitoyennes sénégalaises, comme vous le savez, Présidentielle au Sénégal: Karim Wade et Khalifa Sall sont recalés pour des raisons bassement politiques, et sur fond d’un hold- up électoral en perspective. Comme on s’y attendait, il n’y a aucune surprise sur l’équation Karim Wade et Khalifa Sall.
Or, en 2011- 2012, sous d’autre cieux, la soi-disant Communautariste dite Internationale, autoproclamée de trois pays les plus bavards en matière de démocratie et des droits des droits de l’Homme, par le truchement de leurs chancelleries, s’invitaient dans le débat politique, en s’ingérant directement et ouvertement, sans discernement dans les affaires purement sénégalo- sénégalaises, allant jusqu’à demander à Abdoulaye wade de dialoguer avec l’opposition, qui fut dirigée par Macky Sall, dit le changeant.
Curieusement, aujourd’hui, beaucoup d’eau a coulé sous les ponts, car après 7 ans d’un régime liberticide en continu par ses invectives cataclysmiques, et qui bafoue, foule toute contradiction politique et les libertés fondamentales de conscience, indispensables, par sa justice politique, instrumentalisée, arrimée, adoube le prétendu Conseil Constitutionnel, tous les deux qui agissent de façon concomitante, restent par définition, des instruments de propagande et les bras armés du chef de l’exécutif, juge et partie, trient au volet ceux qui doivent participer ou non à la course présidentielle de 2019. Sans commentaires, la presse nationale et internationale encartées à l’autocratie familiale en place, reproduisent fidèlement le diktat du Conseil Anti Constitutionnel, se confine dans son rôle de rabatteurs et d’auxiliaires de service auprès du régime de foutoir totalitaire.
Question.
Y aura-t-il cette fois-ci une réponse du berger à la bergère parmi les candidats, déclarés à la présidentielle de février 2019 au Sénégal, qui osera déclarer publiquement et pour créer son gouvernement parallèle qu’en cas de victoire « du Label Sous-Marin Américano-français », Macky Sall en chair et en os au palais ?
Compte tenu du vent qui souffle dans nos murs et à mon intime conviction, c’est tout simplement un secret de polichinelle.
En 2012, en cas de victoire de D’Abdoulaye Wade, Macky Sall menaçait de créer ouvertement un gouvernement parallèle. Tout dictateur, digne de son rang, n’agit ni seul, ni jamais au hasard, au contraire, s’il a du culot et un d’adrénaline démesuré, c’est parce qu’en réalité, il bénéficie incontestablement de gros bras tapis dans l’ombre et du parapluie et des logistiques imparables et qui agissent par guidage laser.
C’est bien la face cachée des prétendus accords de défense bidons, lesquels ont des clauses secrètes en annexes, contrairement à ce qu’on nous laisse croire ici ou là.
Chers Concitoyens sénégalais et chères Concitoyennes sénégalaises, comme vous l’avez-vous-mêmes constaté, à vos dépens, de 2012 à nos jours, les ritournelles, l’injustice sociale et les dérives exponentielles du pouvoir clanique deviennent le socle fondamental de celui qui s’auto déclarait le cheval de Troie, et ce, sur la base de ses promesses électorales, fait fi de toute moralité, agit sans remords, ni scrupules, ni retenue, distribue ouvertement à tour de bras, à tout vent, et à huis des charrettes de billets de banque de FCFA à son clan immédiat, est présagé de premier plan ; tandis que le reste, est relégué au second rang, trinque et trépasse, et se nourrit d’eau fraîche, manque des soins de santé les plus élémentaires, patauge quotidiennement dans le marasme social, endémique.
Alors, le faussaire, qui réalise froidement dans ses actions nuisibles et à répétitions, apparaît visiblement comme étant donc un chef de bande « Nédo ko bandoum » n’est jamais un président de la république, puisque sa conception étriquée sur les affaires de la cité, se conçoit par la politique indigne, veuille que son butin de guerre, arraché dans le trésor public, ne serve qu’à arroser sa campagne électorale déloyale.
Face à cette situation délètère, qui n’a que trop duré, nous qui sommes membres actifs de la Conscience Patriotique, CPC /XAM SA REW – BËG SA REW – JARIÑ SA REW, ce n’est pas l’idée que nous nous faisons de la démocratie, et ce n’est non plus que nous attendons de la part de quelqu’un qui se complaît faussement dans son rôle présumé de parangon de la démocratie, de l’éthique et l’équité et qui fait le contraire de ce qu’il affiche à la place publique.
Qui peut compter les dérives, les invectives et les formules choc contre l’opposition, qu’il traite de sauvages et d’ignares que sa bande d’ouailles répète servilement à longueur de journée, qui les mêmes éléments de langage, comme si l’opposition n’est pas l’émanation du peuple ?
Pour rappel, Macky Sall, l’opposant, en 2011, lors des manifestations à la Place de l’Obélisque et au nom de la défense de la démocratie, applaudissait les porteurs du cercueil factice d’Abdoulaye Wade, qu’il considère comme étant l’expression du premier droit inaliénable du peuple.
Aussi bizarre que cela puisse paraître, et au fur et à mesure que nous nous approchons de la présidentielle ADOTI KALPÈ de 2019, l’inimitable réfractaire à la démocratie, continue de traiter son opposition d’ignare, qu’il réduit de plus à sa plus simple expression, et à qui il tord les bras par sa justice politique, interposée, qui manque visiblement de sérénité, de sang, de courage et de froid. L’agitateur a-t-il donc quelque chose à se reprocher, prend le contrepied de ce qu’il défendait hier, lorsqu’il était en mauvaise posture, multiplie de plus en plus des mesures coercitives à l’encontre des sénégalais, qui s’expriment dans les réseaux sociaux ?
Autrement dit, le changeant n’agit qu’en fonction de ses propres pulsions névrotiques et pour ses intérêts, mal placés, comme tout tyran.
Le Sénégal/ le visible et l’invisible du chef de bande et ses réalisations coloniales.
L’excellence des fourberies mensongères, ou le socle de l’anti panafricanisme, se dégonfle sur le visible de ses réalisations coloniales, tente d’y trouver une bouée de sauvetage, à la seule fin de se maintenir au pouvoir, s’agrippe honteusement sur les paramètres de son idole, Hitler, et piétine du haut son ignorance, le premier droit inaliénable du peuple libre, indépendant et souverain ; qu’il faille rempiler , et prolonger ses méthodes décriées, ne recule devant rien, pour arriver à ses fins de basse besogne qu’on lui connaît, malgré les mises en garde de tout un peuple debout contre lequel il ne cesse de trahir contre vents et marées.
Comment accepter l’idée même saugrenue pour le réélire en février 2019 ? Décidément, on marche sur la tète, comme si nous sommes voulons retourner à la pierre taillée, pour n’être que les sujets taillables, modulables à merci d’un avarié.
Il est établi que le guignol s’arcboute sur ses réalisations coloniales, qui sont dictées sur commande, ne compte dévier jamais d’un iota pour confisquer durablement le pouvoir autant qu’il le jugera nécessairement, si on le laisse faire.
Il y’a deux ans, précisément, le 11 juin 2017, j’appuyais sur la sonnette d’alarme dans un article intitulé « Concitoyens sénégalais, concitoyennes sénégalaises ». Aujourd’hui la brulante remise en question de la démocratie, récurrente, qui fait surface, est plus que d’actualité, se dégrade de plus en plus, au point qu’à nos yeux, elle reste plus que jamais d’acuité, nous nous paraît préoccupante, d’autant plus qu’elle menace la paix, l’équilibre politique, l’unité nationale, l’instabilité, la cohésion sociale, et l’entente cordiale, qui font jusqu’ici, le ciment fédérateur et nos valeurs, tant par le caractère anti démocratique d’un autocrate, imposteur, déclaré, lequel, au regard des faits accablants, perd peu à peu ses facultés mentales, que par ses méthodes fascistes décriées, relèvent d’une gravité exceptionnelle, nous amènent fatalement à des incertitudes, dont on ne saurait mesurer les conséquences incalculables, si on n’y prend pas garde.
Chers Concitoyens sénégalais et chères Concitoyennes sénégalaises, comme vous le savez sans doute, par les temps qui courent et par la volonté d’un attardé mental, qui se dresse debout , telle une teigne, envers contre nous tous, s’accroche par devers à son propre calendrier politique, funeste, qu’il pleuve, qu’il vente, ne compte pas dévier de sa trajectoire totalitaire, tendant à planifier par la ruse, une mascarade électorale, comme à l’accoutumée, tient mordicus à assurer contre vents et marées, ses arriérés, qui sont aussi opaques que la nuit.
Quoiqu’il advienne, et ce, malgré les rivières de toutes les littératures tous azimuts, notamment la chronique annoncée des urnes parlantes de tout un peuple entier majoritairement, qui souffre, est décidé d’en finir avec lui, par le vacarme des cartes torrentielles et imparables, eu égard surtout au non respect des promesses électorales jamais tenues, en particulier, à cause de sa politique familiale, ethnique, répressive, antisociale, brutale, qu’il institutionnalise, par devers les décrets présidentiels , et qui sévissent plus belle que jamais, depuis le 25 mars 2012 et à nos jours.
Compte tenu de tous ces éléments, dont nous disposons, que nous n’ignorons point, et à quoi s’ajoutent à la fois inlassablement, simultanément et les intrusions récurrentes de sa justice politique au garde-à vous et la musique soldatesque, du Conseil anti Constitutionnel, le symbole des vacataires alignés et ses cavalcades, constituent un cocktail explosif, et nous donnent un avant goût amer d’une mayonnaise nauséabonde, d’un un coup d’état permanent, savamment élaboré par le même planificateur, falsificateur historique du haut de son rang.
Pour ce faire, face aux enjeux si énormes, qui nous attendent, tant sur le plan politique, économique, financier, que démocratique, prenons donc la précaution pour parer à toute éventualité, et évitons à tout prix des surprises et le goulot d’étranglement de demain, nous ne devons plus commettre l’irréparable, en renouvelant davantage et par étourderie le mandat d’un professionnel, menteur, profanateur dans l’âme, voire un mécréant, qui agit sans vergogne.
Chers Concitoyens sénégalais et chères Concitoyennes sénégalaises, comme vous le savez encore,à quelques encablures de la présidentielle de févier 2019, nous vivons donc en continu une période charnière, cruciale et exceptionnelle de notre histoire, tant notre survie, notre avenir et ceux des générations futures, sont menacées par celui qui se prenait comme étant le messie du Sénégal, et qui se drapait, jadis sous le faux habillage de la rupture, la sobriété, la transparence et l’efficience, nous promettait l’équité et l’équité, a changé depuis son fusil d’épaule, fait le contraire de ce qu’il affichait publiquement.
La particratie familiale en bande organisée, est au cœur de la république d’autant plus que la frontière entre la cohorte « Nédo ko bandoum » et l’état, est ténue, imprime sa marque et fait main basse sur tous les leviers politiques, économiques, financiers du Sénégal, notamment sur le pétrole et gaz, qu’elle brade, comprime et agenouille et sa justice et tous les corps de contrôle, présumés institutionnels et toute la galaxie de toute la presse de la ribambelle, unifiée. En vérité, les pouvoirs exorbitants du président-monarque omnipotent constituent l’unique clé de voûte de notre régression et notre descente aux enfers.
À cet effet, il faudrait donc réformer nécessairement et impérativement le régime présidentiel totalitaire, tel qu’il est conçu, en mettant sur pied, dans les meilleurs délais, un régime parlementaire, par voie populaire et référendaire, est beaucoup plus juste et en terme de démocratie, si nous voulons créer, une nouvelle république sénégalaise, indépendante, souveraine et libre, et mettre fin aux privilèges et au renforcement des entreprises coloniales, qui raflent toutes les parts de marché et sans appels d’offres.
La particularité d’un régime parlementaire, veuille que toutes décisions qui engagent l’état soient votées, entérinées par l’assemblée nationale et contre signées par le président du conseil et par l’approbation de l’hémicycle souveraine.
D’une part, dans ces conditions, vu le caractère du fichier électoral et ses zones d’ombre, et d’autre part, le manque de clarté, de communication de la part du ministron de la Magouille, Ali Ngouille Ndiaye, apparaît nettement juge et partie, travaille pour que son chef, Macky Sall himself, qui a bien franchi les clous fixés, gagne au premier tour, et peut être même au deuxième tour, cela équivaut nécessairement donc à un casus belli, qui rime un braquage électoral qui n’en n’est pas un.
Pour toutes ces raisons que nous venons d’évoquer, la Conscience Patriotique pour le Changement- sous l’acronyme CPC « XAM SA REW – BËG SA REW – JARIÑ SA REW », qui se veut le porte –drapeau étendard, l’avant garde de la démocratie, déclare solennellement et sans ambages qu’il n’y aura pas des élections présidentielles démocratiques, ni transparentes, ni apaisées, mais le Sénégal s’achemine inexorablement vers un putsch électoral permanent pour la énième fois, seront des facteurs de risques majeurs, aggravés d’une grave crise post électorale sans précédent, n’augure rien de bon pour l’avenir du Sénégal, nous conduira inéluctablement et de facto, dans une impasse totale, à moins que le planificateur de l’escobarderie revienne, entre temps à de meilleurs sentiments, et verser de l’eau dans son bissap. Ce que nous ne croyons pas, jusqu’à preuve du contraire.
Vive le Sénégal, et pour une nouvelle république sénégalaise indépendante, souveraine et libre !