Meurtre de Fallou Sène, Bassirou faye, Fatou matar Ndiaye, parmi tant d’autres victimes à balles réelles : Et la boucherie permanente a-t-elle donc des parfums mystiques ? Par Ahmadou Diop CPC.
Décidément, chaque université au Sénégal et ses crimes d’état permanents, semblent prendre des parfums que l’on pourrait qualifier de boucheries mystiques et au nom de la raison d’état. Bizarre ! Le 14 août 2014, Bassirou Faye a été victime et atteint d’une balle réelle à la tête, a causé une hémorragie cérébrale, ayant entrainé sa mort dans des conditions scandaleuses et condamnables.
Ses camarades sont malmenés, maltraités, brutalisés lâchement, et dont les uns ont perdu l’usage de leurs bras, leurs yeux, et les autres, leurs jambes. Cela nous renseigne sur l’impunité d’un régime criminel, qui agit à tout vent, et donne l’ordre à sa police de la Stasi, qui se déchaine, a la gâchette facile, pour tuer et tirer sur des étudiants, désarmés, innocents, sous n’importe quel prétexte motif bidon, tente de justifier indignement des crimes crapuleux, injustifiables, impardonnables, imprescriptibles dans le temps et dans l’espace. Rappel, pour se défausser, à l’époque, Macky Sall, qui se trouvait à Paris, parlait d’infiltrations de l’opposition.
19 septembre 2016– À la Mac : suite au soulèvement des détenus au camp pénal, qui observaient une grève de la faim, en dénonçant leur séjour carcéral et les longues détentions sans jugement, étaient passés sauvagement au tabac, ayant entrainé une cinquantaine de blessés.
Novembre 2016 : meurtre sauvage de Fatou Matar ndiaye par son chauffeur, samba Sow.
Après le meurtre de Fallou Sène, étudiant à l’université Gaston Berger de St Louis, l’indigne et minable ministron des Forces armées, Augustin Tine, s’offre en spectacle, se convertit en juge, procureur, prend les devants, et parle de légitime défense, entre les lignes, pour défendre par des légèretés les forces de l’ordre, , semble t il, encerclées, n’avaient d’autres choix que de tirer à balles réelles sur la victime Fallou Sène.
Sous Macky Sall, le fasciste, le lâche, le porte-malheur du Sénégal, désormais, chaque université au Sénégal, porte la marque des crimes d’état spécifiques, étranges.
C’est baroque- rien que des victimes mais jamais de coupables désignés. Celui qui voulait porter plainte à l’ONU pour crime contre la mort de Mamadou Diop, survenue le 12 février 2012, est donc l’arroseur arrosé, porte l’entière responsabilité des crimes infinis, incommensurables, sous sa magistrature secrète, quoiqu’il puisse faire.
Pendant que toute la classe politique s’indigne, condamne massivement les actes lâches de sa police de la Stasi, qui a du sang dans ses mains, exige une enquête, des explications claires, rigoureuses, dont les uns somment raisonnablement et impérativement la démission immédiate et sans conditions de Macky Sall, le mystique, par son mépris total, se tut par son silence coupable sur les crimes d’état à répétitions en permanence.