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Moustapha Cissé Lô, l’éternel mercenaire polémiste, est-il donc vraiment un homme d’honneur ? Par Ahmadou Diop CPC

Moustapha cisse LoDans un gouvernement de racailles et d’affairistes corrompus, coalisés, dont Moustapha Cissé Lô ou l’énergumène, inimitable escroc, détestable, s’adjuge lui-même le rôle étrange d’un éternel mercenaire polémiste. L’homme est-il vraiment un homme d’honneur ? Nous ne le croyons pas, sous aucun prix.

Le personnage curieux, atypique du cercle fermé des opportunistes de premier plan, a brouté constamment dans tous les enclos, devient la cuillère attitrée de Macky Sall, son mentor de la dernière heure, lequel s’est transformé en obscur multimilliardaire des ténèbres.

Dans ce gouvernement d’affairistes, corporatistes, teigneux, ligués les uns contre les autres, dont Moustapha Cissé Lô est incrit en première loge et Cie, sont tous, sauf des hommes d’honneur. Personne ne peut le nier. Tous sont liés par le même cordon ombilical des ignominies. C’est la règle ubiquitaire des malfrats combinards par des combinaisons politiques de basse facture.

Ce qui les unit est supérieur à ce qui les désunit. Tous ont le même dénominateur commun de la même marque de fabrique du déshonneur qu’ils portent dans leurs gènes, les habitent, les poursuivent jusque dans leurs tombes. Que voulez-vous ? Ils ont tous la conscience abimée.

Moustapha Cissé Lô, contrairement à ce qu’il affiche publiquement, dérange par ses déclarations intempestives à l’emporte pièce, très corrodantes, n’a aucun franc-parler, ni une quelconque aura, tant s’en faut, si ce n’est son nombrilisme, sa suffisance, son arrogance qui n’est qu’une pathologie avancée, sur fond d’épilepsie.

Un comble d’une schizophrénie alarmante, voire même patente. L’homme a une façon étrange de s’enrichir bassement sur l’autel des deniers de l’Etat par des pirouettes pour se déclarer comme étant l’éternelle victime. Nous nous interrogeons sur ses méthodes peu orthodoxes.

Naturellement, si les tirs groupés des bouffons dans ses gongs, qui ne s’encombrent d’aucune parcelle moralité, tangible, c’est qu’il y a au cœur de l’Etat, un premier parrain, plus coupable, qui est Macky Sall, le comandant en chef en direct, dicte sa propre loi et ses ordres, que ses ouailles exécutent bassement sur l’autel de l’égoïsme et de la rengaine, les galvanise, en contrepartie des rétributions financières indues, volées directement dans la poche du contribuable sénégalais, criblé d’impôts, comme s’ils sont immortels, invincibles et surhumains.

Si dans les camps d’en face, s’il n’y a point de sentinelles véritables, aptes pour leur faire avaler leurs propres poisons , il va sans dire que l’insaisissable flibustier, incontrôlé, incontrôlable, en l’occurrence, ce garnement, continue de sévir partout et occuper les médias de la sarabande encordée au régime totalitaire, sans qu’il y ait des contradicteurs raffermis, et armés de bras d’aciers à l’endroit contre l’envers du décor, c’est cela le mal endémique qui gangrène la société en totale décrépie, toujours en pis. Ce même mal continuera de triompher aussi longtemps que possible et nécessairement, tant qu’il n’y aura personne pour les contenir. Celui qui vole un œuf, volera un bœuf.

Alors, qui donc fera taire une bonne foi pour toute, l’homme à la langue bien pendue aux discours chevaleresques, décousus à hauts débits illimités, dont les sorties au vitriol sont plus rapides que la vitesse de la lumière et du son réunie ?

Le poste de président de la république est un monarque de droit divin. Il est par essence le premier corrupteur actif, qui dispose d’une poche extensible aux multiples noms que l’on appelle tantôt caisse noire, tantôt, fonds politiques, peut acheter à la pelle et librement n’importe quel abruti, entre autres, des corrompus taillables corvéables et des moutons tondus, à merci pour un sou.

L’arbitraire de l’argent faiseur de roi, constitue toujours à n’en pas douter, une véritable écharde à la démocratie.

C’est pour cette raison que la réforme de la constitution moribonde devient une urgence absolue. Autrement dit, les traitres de référence les plus abominables, très bavards, sont des faquins les plus minables dans ce pays étrange et à la renverse.

Alors, si la gestion transparente de la cité est synonyme de sacerdoce, de droiture, d’éthique et d’équité, c’est-à-dire, le dévouement et l’abnégation totale pour tout homme politique digne de ce nom, et qui se réclame comme tel, le mercenaire politique, résistant, des sorties démentielles, décapantes les plus virulentes de son espèce, le tonitruant aux valeurs peu altruistes, en l’occurrence, Moustapha Cissé Lô, n’en démord pas, ne l’entend nullement pas de cette oreille. Et pour cause.

L’archétype paraît avoir une autre conception très étriquée de la politique, réduit tout à lui-même, s’érige constamment en éternel victimaire des leurres. Car du PS en passant au PDS, où il a lui-même démissionné de son plein gré pour son mandat de député en 2009, transfuge, telle une mouche, atterrit de nouveau à la machine la plus toxique à qui il offre ses services pour proférer des insultes au camp d’en face édictées par des intérêts bassement politiques, sur fond de rétributions financières indues.

L’éternel énergumène, corrosif, l’incessant migrant sans scrupules, ni vertu, agit toujours sans foi, ni loi, se distingue par ses invectives incessantes à la bouche, dont il a lui-même l’unique secret devant l’éternel, abreuve, sans discernement, des inepties purulentes à l’égard de ceux qui se dressent contre lui.

Et sur ce plan-là, Macky Sall ne nous démentira point, pour être lui-même victime de ses dérives qu’il a transmises allégrement en direct par des attaques abjectes publiquement et par presse interposée, lorsqu’il était, hier, en bonne entente cordiale directe avec le régime du Pape du Sopi, aujourd’hui, apparemment en sécheresse.

Le maitre provisoire du palais estampillé « al pulaar » sera-t-il demain, pour autant, à l’abri, si toutefois, le vent changera et tournera contre lui, inch Allah. Amine !.

L’éclatant admet lui-même à tout vent et de voix audibles, qu’il est le plus grand transhumant, sans vergogne, aucune. C’est tout sauf une qualité. C’est le moins que l’on puisse dire.

Tout se tient en politique. Qu’on ne s’y trompe guère, les mêmes causes reproduisent nécessairement les mêmes effets inhérents. Lorsque l’anesthésie coupable généralisée, collective à l’échelle nationale due au manque chronique de patriotisme de la majorité des sénégalais accroupis, et surtout de la classe politique, sont abonnés à des incantations stériles, face à une caste de ribambelle de vautours, compense hystériquement sa médiocrité détestable, domine tous les citoyens ligotés, considérés comme des esclaves vendables. aussi extraordinaire que cela puisse paraître, la classe politique corrompue, fait profil bas, se tient en carpe, abdique servilement par son abondance réactionnaire..

Ceux qui s’assemblent, se ressemblent :  » nio bok bouss ». Pendant que la majorité de la population très pauvre, reste, hélas, dans l’expectative, se nourrit d’eau fraîche, tire le diable par la queue, une minorité de goinfres paresseux, affamés, insolents, verbeux, crasseux, essentiellement composés de sangsues indécrottables, se remplissent goulûment la panse , insatiable, font leur miel du jeu par leur bouffonnerie, comme système de gagne-pain.

Il n’y a qu’en Afrique où l’on voit de telles escalades scandaleuses, hargneuses. La réalité du banditisme de l’Etat-APR dépasse très loin la fiction. On ne saurait mesurer à juste titre, la gravité exceptionnelle d’un tel foutoir.

Chassez le naturel, il revient toujours au galop. Dans un gouvernement truffé de traitres et de parasites, endurcis, corporatistes jusqu’à l’os, en bande organisée avec des malfaiteurs déclarés, coalisés, lesquels sont en lien direct avec celui qui est niché derrière les grilles d’un palais, se donne lui-même complaisamment une stature de pacotille.

Par Ahmadou Diop CPC

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