Antiesclavagisme en Mauritanie : ou la violence institutionnalisée comme système d’Apartheid des Maures blancs. Par Ahmadou Diop
L’antiesclavagisme en Mauritanie rime-t-il donc avec négationnisme d’état ?
Avant tout, tout peuple mûr culturellement et politiquement , fier de lui-même, doit s’approprier, s’accaparer et s’imprégner de son histoire glorieuse, plutôt de mettre hystériquement en musique l’hymne national du nègre éternel, décrié comme étant le maître atypique, investi exclusivement dans l’art et qui danse constamment , tel un guignol, par opposition au blanc, présagé, source de la rationalité.
Condamnation de 3 à 15 ans de prison ferme pour 13 anti-esclavagistes (Cour) pénale raciale d’état – point d’émoi ni condamnation unanime des gouvernements africains, tous corrompus ne s’émeuvent outre mesure devant un procès ridicule d’un état arabo-berbère de la démesure.- une châtiment pédagogique pour tuer dans l’œuf toute velléité de résistance contre la tyrannie des maures blancs- les français l’ont fait chez les populations bamilékés toutes arrosées de napalm au Cameroun et dont les victimes atteignirent le chiffre astronomique effrayant de 6000, donnant la chair de poule dans les années 1956, après que les troupes français eurent subi une défaite cuisante par leur débandade massive au Vietnam, face à la détermination sans faille du vietcong tout debout comme un seul homme. Pierre Messmer en sut un peu plus que les autres.
Ce qui est insolite et incongru, c’est qu’un certain discours discourtois, inacceptable, émanant directement du pays des droits de l’Homme, veuille qu’on accrédite absolument la thèse selon laquelle le patriotisme, le panafricanisme et le nationalisme africain soient présentés comme étant des menaces contre l’occident ! De telles qualités éminemment légitimes, ne peuvent constituer un quelconque danger. C’est comme si nous devons continuer à tendre perpétuellement la sébile et l’aide de l’extérieur.
Tout se tient en politique. Ce qui continue dans la République des Maures blancs, versus yéménito arabo- berbère, maquillé en communautarisme suprémaciste, est un crime imprescriptible contre l’humanité, comme tant d’autres à la pelle. Il n’y a ni plus ni moins d’un procès hérétique, calamiteux, ignoble, inouï, raciste en continu pour légaliser de facto la barbarie, ce que l’on pourrait appeler sans détours , comme étant un système d’apartheid, agissant à visage découvert et qui dit bien son nom.
Où sont donc les règles légales, fondamentales de cet état, dont l’existence virtuelle n’a été visible que récemment ? Il n’y a rien qui tienne sur l’existence réelle de cet état qui a été crée de toute pièce par la France ! C’est un régime carcéral dans lequel des noirs sont encellulés pour leurs idées nobles justes et légitimes. Un état criminel dans lequel la démocratie des bourreaux tient lieu de contradictions totalitaires. Les populations noires sont écrabouillées, niées dans leur existence et dans leurs droits et à l’indifférence quasi générale de la démocratie mondialiste de l’arbitraire et de la tyrannie.
Où sont donc l’éthique et l’équité dont se targue l’état mauritanien, présumé maure blanc ?
La Mauritanie des Maures blancs est-elle donc négrophobe ?
Dans notre pays, la qualité de chérif blanc est-elle synonyme d’abondance de baraka, que sais-je encore ? Sommes-nous des moins que rien pour ne pas avoir le courage de rétablir la vérité et remettre les pendules à l’heure ?
Nous déclarons solennellement et sans ambages que la violence présagée des anti- esclavagistes : des légèretés et des arguties absconses ne peuvent servir de caution, tendant à instaurer davantage une loi scélérate institutionnalisée par la violence de l’état mauritanien négationniste dans son mode de fonctionnement raciste. Par principe, la violence de l’état arabo-berbère en Mauritanie appelle nécessairement la réaction par nature, d’où la légitime défense, surtout dans un pays où la majorité des citoyens sont d’origine négroïde.
L’histoire retient qu’en 1905, la Mauritanie devient territoire français et acquiert ainsi des frontières qu’elle n’avait jamais eues auparavant, étant avant tout une terre de nomades, venues d’ailleurs comme des immigrés.
Et L’UA semble jouer apparemment les abonnés absents ? Et le silence coupable du laxisme des élites de pacotille toutes tenues en laisse par la Mauritanie et l’Arabie Saoudite ?
Nous interpellons directement tous les états africains de prendre leurs responsabilités et pour qu’ils rompent définitivement leurs relations diplomatiques avec le régime ségrégationniste dans les faits. Mais faut-il que les dirigeants africains aient le courage de frapper fort un grand coup ?
Il est évident que tous les africains noirs qui continuent d’établir des relations diplomatiques avec ces deux états et qui ferment ouvertement leurs yeux par leur consentement réactionnaire, les soutiennent de facto, en particulier, les autorités sénégalaises, le voisin immédiat. Tous ont failli à leurs missions régaliennes pour se complaire dans l’autocratie de l’état arabo-berbère. Naturellement, c’est le dernier de leurs soucis, car ils ne pensent qu’à eux-mêmes et à leurs pouvoirs, qu’ils ont arrachés par des mécanismes douteux.
Et la presse de servitude farandole, guignolesque, qui joue les plates bandes des nègres de service, préfère elle, servilement faire profil bas sur la question vitale.
Pour des raisons intentionnellement pratiques et éviter d’être long sur la question en toute humilité, nous nous passerons donc de l’historique de la fondation de l’’état Mauritanien, pour lequel d’ailleurs, nous avions déjà tracé les grands contours antérieurement dans l’émission l’Info Autrement de notre Radio Sunuker.
Nous condamnons fermement sans équivoque et jusqu’à la dernière énergie, les tribulations du régime fascisme cliniquement clanique de l’état mauritanien. Les dérives permanentes à grande échelle revêtent des connotations racistes contre les vrais natifs, se multiplient à un rythme effréné chaque jour que dieu fait.
Aussi extraordinaire que cela puisse paraître, la communauté dite internationale apparaît peu réactive et aphone, face à ce qu’il est convenu d’appeler la caste de la tyrannie coalisée des Maures blancs. On ne peut justifier sous aucun prétexte l’injustifiable. Pour toutes ces raisons, nous martelons à voix audibles l’ignominie abjecte d’un tel état qui manque de respect et de considération à l’endroit des citoyens noirs mauritaniens, tous épris de paix et de justice pour un état égalitaire devant la loi en droit comme devoir.
Nous exigeons aussi immédiatement et sans conditions la relaxe pure et simple des détenus politiques, anti-esclavagistes qui réclament la tête haute leurs droits inaliénables, pour que triomphe une justice égalitaire pour tous, une justice sociale politique, dénuée de velléités racistes, comme arrière-plan ! Ce qui se passe actuellement en terre mauritanienne est tout simplement infâme.