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Archive-les voyous de la république blanchissent leur salissure

ob_e27722_benno-bokk-yaakarCommençons donc par le clientélisme d’agences budgétivores, inutiles, décriées et qui pleuvent à la pelle comme des champignons ! Accaparement de tous les leviers du pouvoir par une seule famille boulimique, pithiatique et paresseuse, nommée à des postes de haute stature, qui contrastent avec leurs compétences et expériences bidon, entre autres, les placements des minables, des amis, des proches, « des doungourous » [des chambellans] de classe exceptionnelle de bas étage au cœur de l’état payés pour ne rien faire.

L’incivisme politique de la salissure n’y va plus sur le dos de la cuillère et nous bombarde d’une prétendue rupture sobre, transparente, efficiente, vertueuse. Tout est prétexte de menaces et de troubles à l’ordre public pour interdire tout.

Le big brother est partout, suit les moindres gestes et place ses caméras dans les coins des rues, mais reporte unilatéralement le calendrier républicain sous le fallacieux postulat de l’acte 3 d’une soi-disant décentralisation, qui n’est en définitive qu’un tissu de mensonges, sur fond de tripatouillage et de découpage électoralistes, mais fait vent debout contre tout pour imposer son propre carnet électoral, maintient son sommet de la francophonie. s

Le lynchage médiatique contre les indociles : une ignominie substantiellement pestilentielle à défaut de respecter des promesses électorales non tenues. Pour ne rien arranger, le xarxa foufa [la magie noire pour tenir en laisse tout le peuple en colère].

Pour couronner le tout, fermeture manu militari du marché de Sandaga et son incendie étrange dans la pure tradition stalinienne pour des objectifs inavoués avec en prime les rafles d’opposants devant l’assemblée nationale, tout en épargnant ceux de son propre camp totalement « takh rip » jusqu’à la lie.

Sommes-nous, maintenant, les sujets corvéables à merci pour l’honneur « du Commandeur des Croyants » qui a droit de vie et de mort sur nous ?

Sans discontinuer, rien n’y fait, les audits audibles à géométrie deviennent un viatique d’état, au point que Le lynchage médiatique contre les indociles sert de contradiction pour éliminer des adversaires du camp d’en face pour les faire taire par des auxiliaires de service bien brossés ; une ignominie inacceptable.

Une certaine presse d’abondance servile nauséabonde, paresseuse, pressureuse, préférentiellement médiocre, bien calée à la salissure, sert de support médiatique et se déculotte affreusement et fait constamment l’apologie de la tyrannie et l’arbitre, contre des rétributions de bas étage, à la seule fin de plaire à un despote au pouvoir par accident, prête ridiculement le flanc dans une indécence inqualifiable par sa bassesse immorale, se met au garde-à-vous de façon pitoyable à la face du monde.

La vraie de l’ivraie doit s’affranchir du guêpier infernal de la tyrannie et jouer pleinement sa partition, plutôt de jouer les pantalonnades. C’est une question de courage et de fibre nationaliste. Tout pouvoir abusif pour être charismatique, musèle la presse, est totalitaire par définition.

Une indignité dégoulinante de caniveau qui marche au pas du politiquement incapable, coupable déshonorable. Quelle est donc la fiabilité d’un amateurisme qui voyage à coup de milliards puisés dans la poche du contribuable sénégalais totalement astiqué. Les déplacements inutiles et onéreux servent de mendicité interplanétaire ? Et dans ce cas, on se demande si cet altruisme arrive même dans le panier de la ménagère.

La presse invente tout et à dessein de plaire à un tyran incorrigible. Elle lave un banditisme d’état en bonne et due forme, pendant ce temps, elle passe sous silence les dérives spectaculaires et l’érection de prisons pour faire taire toute voix discordante des opinions

Le tout répressif sévit depuis le 25 mars 2012, puisque tout sert de réforme intentionnelle répressive tout azimut.

Depuis quand donc Marième Faye est-elle de notoriété internationale, au point qu’on lui offre des dons ? Voilà des gens aux mœurs totalement aléatoires qui nous gouvernent d’une main de fer.

Depuis le soir du 25 mars 2012, non seulement les placements d’une seule famille immédiate, bref des nominations hystériques, biscornues, décriées, inopportunes, aux orientations éminemment ethniques à des postes de hautes statures taillées sur mesure, sur fond d’un totalitarisme survoltant, continuent de plus belle. Il n’y a plus de ligne Maginot puisque tout est permis, tant qu’ils s’autorisent tout. Tout sert de troubles à l’ordre public pour interdire tout et n’importe quoi. On peut se demander qui trouble vraiment l’ordre public.

L’acte 3 de la décentralisation bidon sert d’exutoire et de report pour le calendrier républicain. Place, maintenant au xarxa foufa[la magie noire] pour anesthésier à l’infini et tenir en laisse tout un peuple en colère debout contre la mal gouvernance des incendies délibérés et aux rafles devant l’assemblée nationale, tout en épargnant son propre camp totalement « takh rip » jusqu’à la lie. Une banalisation des dérives spectaculaires maquillées en bonne et due forme. Que ne feraient-ils pas pour garder le pouvoir par la ruse ? Le pire est devant nous.

Tenez-vous bien ! Le lynchage médiatique contre les indociles est une ignominie substantiellement pestilentielle à défaut de respecter des promesses électorales non tenues jusqu’ici.

Décryptage sur le discours de la salissure suintante comme système de mal gouvernance, contrairement aux discours reçus de la percussion médiatico-politique qu’on nous sert pour nous embobiner. Non seulement, nous l’avons déjà écrit dans nos contributions, mais nous en avons parlé à maintes reprises dans nos émissions et nous continuons de le marteler publiquement, tant que cela s’avèrera nécessaire. Que cela plaise ou non ! Et la Fondation « Servir le Sénégal », l’autre scandale gigantesque, parmi d’autres, parlons-en, maintenant ? D’où viennent donc ces milliards, sortis des ténèbres ?

Marième Faye crée sa fondation « Servir le Sénégal » pour se servir elle-même et servir politiquement son mari, alors qu’aucune disposition de la constitution ne prévoit nullement une telle posture. Exemplarité ou indécence absolue ? Les pratiques douteuses sont têtues. On utilise les deniers publics à des fins de propagande ou de culte de personnalité.

La fondation bidon, « Servir le Sénégal », une grosse arnaque. Aussi extraordinaire que cela puisse paraître, elle est exclusivement gérée par la première dame, Marième Faye et son propre frère, Daouda Faye, responsable de la communication et des relations extérieures. Incontestablement, la terminologie laisse apparaître une opacité manifeste, qui en dit long sur cet embrouillamini mystificateur, hautement toxique. Quelles relations extérieures ? Peut-on parler de transparence dans ces conditions ? Cela nous paraît totalement décousu et nébuleux au regard de la morale. D’où viennent donc ces milliards sortis de terre ? Motus et bouche cousue. Allez savoir ! « Je suis le président de la républiques, je nomme qui je veux ». Il y’a lieu de s’interroger sur l’éthique d’un communautarisme politico-ethnique, qui ne dit pas son nom.

Parlons d’abord de cet organisme fantaisiste indigne aux relents politico- ethnico-financiers, népotiques, cachés. C’est bien l’esclandre d’une abondance nauséabonde de la fondation bidon « Servir le Sénégal », une grosse arnaque ou la face cachée d’une vaste escroquerie jamais égalée qui est pire que tout. Un misérabilisme mystificateur indigne, un fourre-tout et un foutoir. Cette structure calamiteuse, pitoyable, nébuleuse, décousue, conjointement cogérée et créée de toute pièce par Marième Faye, une femme de classe exceptionnelle, sous le parrainage actif d’un escroc de grand chemin aux apparences respectables, Marième Faye occupe indûment le bureau de karim wade aux dixième étage de l’immeuble Tamaro avec son propre frère, Daouda Faye, directeur des relations extérieures. C’est une structure salissante pour se servir et massifier un parti politique cliniquement clanique, le plus médiocre de tout l’échiquier de 60 à nos jours.

La rupture sobre, transparente, efficiente, vertueuse. Des menteries ordurières nous renseignent éloquemment sur la nature ubuesque d’une bande de voyous nullards dévoués, voués aux gémonies d’un despote honni qui fait ce qu’il veut, quand il veut comme il veut. Il s’en fout.

Affaire Aliou Aïdara Sylla ? Aliou Aïdara Sylla, présumé coupable de blanchiment d’argent, d’escroquerie, association de malfaiteurs. Que dire, alors de la Fondation bidon » Servir le Sénégal », passée sous silence, gérée exclusivement par la même famille du président de la république ? Des scandales parmi tant d’autres au cœur de la république. C’est bien une nébuleuse transparence purement népotique ! Alors ces gens-là, qui se douchent remarquablement dans un océan de « Takh Rip », jusqu’à la lie, feraient mieux de se taire, plutôt de s’offrir affreusement en spectacle. Peuvent-ils parler vraiment de bonne gouvernance ? Lorsque la boulimie pithiatique est en contradiction totale avec la rhétorique médiatico-politique, inflationniste, il y’a lieu de parler de rapines et de rancunes dégoulinantes, aussi suintantes que ne l’était, en réalité, le tunnel de la Corniche, décrié.

Ils doivent d’abord balayer chez eux, avant de livrer aux chiens un homme d’honneur inhabituel. Dans ce pays, le ridicule ne tue plus. Alors, l’immoralité proéminente est à son comble. La bonne gouvernance commence par soi-même et non par le symbole de la tartufferie !

Les voyous de la république blanchissent leur salissure », mais accusent leurs amis d’hier avec qui ils ont cheminé ensemble. C’est bien le théâtre de la rupture « du rapatriement des biens spoliés et placés à l’étranger ». Le spectacle permanent continue de plus belle.

Le ridicule ne tue plus. Maintenant, depuis le 25 mars 2012, le totalitarisme tient lieu de contradiction politique dans ce pays étrange à la renverse. Pour les esprits libres, rationnels et éclairés, cela ne souffre d’aucune discussion possible ».

Et les voleurs ne se disputent leur ignominie qu’au moment du partage du butin, dit un adage. Macky Sall, qui a pourtant signé la séparation des biens avec sa femme, Marième Faye, déclare avoir un patrimoine de 8 milliards de FCfa, lors de son investiture. Quelles sont les fonctions qu’il a eues à occuper pour avoir cette fortune si gigantesque ?

Comme si cela ne suffisait pas encore, Macky Sall, le chantre du chantier de la traque des biens mal acquis, déclare dans une interview au magasine américain, foreign affairs, bénéficier des privilèges relatifs à sa position d’ancien premier ministre. Un aveu de taille qui témoigne éloquemment d’une culpabilité matérielle, avérée, sur fond d’un blanchiment d’argent sale à demi-mot, comme en arrière-plan. Un tel homme peut-il vraiment créer un état de droit ? On peut en douter.

Monsieur et madame Sall, le couple présidentiel, propriétaire exclusif de la société immobilière Bilbassy, parmi tant d’autres, est redevable de la somme de 300. 000. 000 de francs CFA au fisc, d’après une information largement diffusée par une certaine presse, bien fournie. Les intéressés n’ont jamais daigné répondre aux accusations. Celui qui ne dit rien consent.

Curieusement, motus et bouche cousue sur cette affaire rocambolesque, pendant ce temps, le procureur spécial de la crei, Alioune ndoao, cible les anciens dignitaires du pds, présumés coupables, avant l’heure, dont karim wade, en première loge, l’ancien super ministre d’état « du ciel et de la terre », entre autres, Aliou Aïdara Sylla, ancien député libéral et chef d’entreprise, présumé coupable, avant l’heure de blanchiment d’argent sale, escroquerie et association de malfaiteurs « qui a ouvert le bal le 31 décembre 2012 » et savouré l’amère saveur de rebeuss — « le célébrissime goulag du petit Staline Sénégalais »., malgré le béton armé, époustouflant de ses avocats, qui estiment un dossier vide, non judiciaire, mais plutôt un simple postulat politique ; pour avoir soutenu son mentor, Abdoulaye wade, le candidat des élections présidentielles de 2012. C’est donc un procès des vainqueurs, qui ne dit pas son nom, même si on ne l’admet pas pour des raisons de rancunes et de rapines politiques : le visible et l’invisible

Thierno Ousmane Sy, l’ancien conseiller en informatique d’Abdoulaye Wade, croupit lui aussi dans les geôles « du petit Hitler sénégalais en miniature », sur l’affaire de la sudatel.

Bara Gaye, lui aussi, perd sa liberté pour offense supposée au chef d’état, pour avoir dit que Macky Sall a retiré les passeports diplomatiques aux marabouts qu’il a octroyés aux homosexuels. En vérité, sous la salissure, dire la vérité, rien que la vérité, devient nécessairement un délit.

En politique, tout se tient, les associations des droits de l’homme en France ont porté plainte contre Fatim Guèye, la fille d’Aminata Tall, présidente du Conseil économique, social et environnemental(Cese) ambassadrice déléguée auprès de l’Unesco, pour emplois fictifs et séquestrations. Aminata Tall, femme de classe exceptionnelle, a cheminé 12 ans avec l’ancien régime, est aujourd’hui, sous les bonnes grâces du magistère bancal de macky sall, un obscur multimilliardaire de la dernière heure.

La continuation est bien pire que ne l’était, en réalité, la magistrature de son devancier, arbitrairement peinte sur son image. Entre la présidente du Conseil économique, social et environnemental(Cese) et le chef en locataire du palais« alpulaar », l’entente cordiale sévit de plus belle. Les contingences amorales, ringardes et les convergences cohérentes par le secret des dieux se passent de commentaires. Bref, les retrouvailles de la sacro-sainte conduisent nécessairement aux résultats escomptés, car les mêmes causes irréfragables reproduisent toujours les mêmes effets. Ceux qui se ressemblent, s’assemblent, n’est-ce pas ? Ce qui les unit est supérieur que ce qui les désunit. Normal dans des histoires totalement carambouilleuses.

C’est étrange pour une bonne gouvernance présupposée, puisque vous n’êtes sans savoir que Fatim Guèye a octroyé elle-même des passeports diplomatiques à ses bonnes [ses mbidanes] sous la complicité effective et active de ses supérieurs travestis complaisamment exemplaires.

Une curiosité qui ne trompe guère sur « cette union sacrée » de la mascarade en bande organisée de la plus grande escroquerie de toute l’histoire politico-financière jamais égalée jusqu’ici. Tous les deux y gagnent, mais le Sénégal perd obligatoirement. Et pour cause.

La toile d’araignée s’élargit avec l’entrisme à haut débit « des griots républicains »—une vermine indigne convertie en sarabande pour l’honneur peu orthodoxe d’un tyran, traitre n°1 de la république agenouillée, humiliée et qui vacille à petits feux et sûrement vers une dynastie irréversible, outrageante, surtout pour des gens insignifiants historiquement, à moins que tout le peuple debout et fier de l’être, imprime sa marque, pour arrêter la décadence et inverser les rôles.

C’est seulement à ce prisme là, que la déchéance de la masse triomphera à coup sûr. Plus c’est gros, plus « les petits Goebbels » taillables, modulables et corvéables à merci pour un sou, plus ils prennent des ailes démesurées, en y mettant des couches supplémentaires, pour parfaire la tyrannie et l’arbitraire. Car le même peuple charitable, apparemment fataliste, a bu apparemment le filtre de la magie noire, qui créera les conditions de sa propre subordination, sans qu’il s’en rendre compte de la gravité de la situation du moment.

Comment le peuple peut-il accepter qu’une seule famille s’accapare de tout un appareil état comme si la république est un gâteau à partager entre des patronymes particuliers qui ne doivent leur promotion sociale indue qu’aux noms qu’ils portent.

Il faut nécessairement porter des noms : « faye- timbo- gassama-doucouré » et Cie, pour avoir des places disponibles au soleil.

Aliou Sall, quelques mois après l’investiture de son propre frère, macky sall, président de la république, créé la société pétrotim Sénégal SA en un quart de tour. Cerise sur le gâteau, il veut aussi la mairie de Guédiawaye pour les locales de 2014, si toutefois, elles auront lieu, au prétexte qu’il est le frère du président. Nous sommes bien dans un totalitarisme qui n’a plus rien à envier aux régimes des pires dictateurs incorrigibles de l’Afrique noire francophone.

Mansour faye, le frère de Marième Faye, délégué à la solidarité nationale réclame lui aussi la mairie de st louis.

Adama Faye, l’un des frères de Marième Faye, est un conseiller à la présidence de la république, brigue la mairie de Grand Yoff. Voilà manifestement des dérives spectaculaires supplémentaires à l’infini qu’on est dans une monarchie absolue, qui tourne à plein régime, sans que rien ne semble l’arrêter pour l’instant. Le pire, c’est que tous disent qu’ils sont bien méritants. Finalement, la compétence se résume exclusivement à l’ethnocratie suffocante. I l n’y a rien d’autre. Qui va donc arrêter la machine infernale ? De qui se moque-t-on ? Ça suffit. Halte, stop !

Un comble du comble et une césure avec les audits audibles inflationnistes à géométrie variable, qui épargnent curieusement, les transhumants mouillés jusqu’au cou dans « un takh rip »ineffaçable jusqu’à l’extinction du soleil et de la lune. Le premier de la république bananière, converti en autocrate déclaré, non éclairé radie par sa baguette magique l’ex commissaire Keita, qui accusait son collègue, Abdoulaye Niang. Ce dernier « est blanchi » par Abdou Latif Coulibaly, « ministre de la bonne gouvernance ». La bonne gouvernance ne se décrète point, mais se vit sur le terrain à l’épreuve des faits tangibles. La même politique de deux poids deux mesures de la traque des biens mal acquis sévit bien dans la drogue de la police.

Le commissaire Cheikhna Keïta de la police, l’ancien directeur de l’Office Central de Répression du Trafic de Stupéfiants (OCRTIS) a réagi dans les colonnes de « L’as ». Même s’il souligne n’avoir pas encore reçu de notification de la sanction, commissaire Keïta qui promet de prendre acte « si c’est vrai » confie avec sérénité : « cela ne me dérange pas. Je n’en suis pas surpris ».

Si demain, la justice retrouverait ses marques, l’honorable sentinelle de la république, Talla Sylla, au bon endroit contre l’envers du décor, lorsque les assises nationales seraient appliquées, car en ce moment là, l’action de droiture libre, indépendante du pouvoir politique, présentement coupable, blanchirait le soldat keita et compenserait l’ignominie « des thiounés » et des cancres de service peu honorables. Il n’est jamais trop tard pour bien faire, n’est-ce pas ?

Macky Sall, un accident de l’histoire, n’est ni éternel, ni surhumain, encore moins invincible. Tous les peuples du monde en ont eu dans leur parcours à un moment ou à un autre. Le kyste doit nous servir de leçons. Ce qui est triste c’est d’éviter à tout prix que l’histoire puisse se répéter, ce sera alors, une malédiction.

Le couple, miraculeusement multimilliardaire, hier, locataire, pauvre, très pauvre, vivait dans l’anonymat total des quartiers populaires de la Capitale des années 2000, tirait le diable par la queue, est étrangement plus riche que les présidents des p]ays développés, se travestit en traqueurs des biens mal placés- le président et madame aux mœurs totalement aléatoires, doit être aussi traqué comme il se doit. Il faut qu’ils s’appliquent à eux-mêmes la déontologie qu’il donne aux autres.

Les traqueurs des biens mal acquis, passés maîtres pilleurs pollueurs, pyromanes, ne doivent être pas des pompiers de service, au contraire, car les plus prolixes sur la question de l’heure des leurres, sont nécessairement les plus mouillés et qui inversent drôlement les rôles-—dans un takh rip —maquillent leur trésor de guerre prétendument fournis par des dons indus, blanchis en butin spolié et placé à l’étranger doit être rendu au peuple massivement astiqué, lassé et laissé pour compte, éternellement grugé pour être simplement en diète. C’est le minimum de service qu’on puisse faire pour créer durablement la rupture sobre, transparente, efficiente, vertueuse, dans un état de droit supposé.

Et l’incendie du marché historique Sandaga est-il accidentel ou criminogène, au nom d’un banditisme d’état sur commande recommandée du plus haut sommet pour créer des objectifs inavoués ? La question se pose. Une enquête salutaire est-elle en mesure de situer les responsabilités des uns et des autres. Pas si sûr qu’on ne le croit, quand on se fonde sur le passé des pratiques aléatoires, de ceux qui nous ont gouvernés jusqu’ici

Ceux qui se sont bien enrichis par la petite porte, peuvent-ils donc créer nécessairement un état de droit, encore moins de parler d’argent sale ?

Au nom du peuple sénégalais, martyrisé, laissé constamment en diète, les pendules doivent être donc remises à l’heure pour parler vrai, sans langue de bois, d’aucune sorte. Alors, le pouvoir tel qu’il est conçu en Afrique des courbettes et des nègres de service des vassaux de naissance, qui se mettent à l’abri de tout besoin, enrichissent leur propre famille immédiate, démontre véritablement ce qu’il est convenu d’appeler l’esclandre de la démocratie ethnique, étrangement satanique ou plus exactement l’éternelle équation du développement.

Le combat continue !

Ahmadou Diop

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