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Jusqu’où ira donc la république des imposteurs ? Par Ahmadou Diop

macky faye sall gassama timboLa politique népotique, gabégique, visiblement et cliniquement clanique, menée par le premier maquilleur, dans son piédestal, niché derrière les grilles d’un palais, est aux antipodes à nos valeurs traditionnelles. Autrement dit, la gouvernance familiale ethnique n’est guère un modèle.

Mettre absolument un terme à la république bananière devient une question de salubrité publique et de survie. Nous l’avions déjà martelée et continuons dans le même sens de façon que nos éternels discours soient audibles, entendus par l’ensemble des sénégalais très largement édifiés sur la trajectoire totalitaire des malfaiteurs en bande organisée en entreprise terroriste.

Si nous voulons rétablir la démocratie, la justice, sociale, l’éthique, l’équité, l’état de droit, nous avons l’obligation et la responsabilité devant l’histoire de charcuter politiquement le pouvoir totalitaire et le pousser à démissionner publiquement au nom du peuple pour parjure par sa trahison manifeste contre les intérêts supérieurs, nationaux, incessibles.

L’escroquerie politique ne peut servir d’habileté pour tromper les sénégalais et les rouler dans la farine.
En vérité, quoique l’on puisse dire, les promesses électorales au vestiaire deviennent l’émergence des mensonges adroits.

La rupture n’a nullement produit les résultats escomptés à l’épreuve des faits. Au contraire, la marque de fabrique incarnée par l’absolutiste Macky Sall, ethniciste, corporatiste, affairiste, est à la fois présumé victimaire et faussaire en chair et en os, se défausse ridiculement à la face du monde.

Macky Sall, qui a été élu sur la base de ses paroles a-t-il vraiment répondu aux problématiques majeures, endémiques, en particulier, les coupures intempestives du courant électrique, sans compter les cassures d’eau, les factures de complaisance; le chômage chronique et surtout la misère galopante de la cherté des denrées de première nécessité imposées par les officines internationales financières, que sont le fmi et la banque mondiale ?

Celui qui n’est pas en mesure de nationaliser les télécommunications indispensables pour un pays indépendant, ne peut en aucun cas, créer les conditions d’un plan Sénégal émergent dans l’action.

En lieu et place d’une magistrature normale, transparente, vertueuse, policée, sévit la république des procès judiciaires aux soubassements bassement politiques depuis le regrettable soir du 25 mars 2012.
Si le mal pandémique triomphe, c’est qu’il n’y a pas de bon.

Dans ce pays, on développe la culture de l’hypocrisie et la médiocrité au point que toute personne imbue de patriotisme est prise comme un faiseur de bordel. On tue sciemment le civisme, la vérité, le progrès et le nationalisme.

Toute idée de dénonciation devient synonyme de cataclysme, aggravé par le masla fataliste. La soumission au totalitarisme d’état fait florès. C’est ça l’exceptionnalité singulière sénégalaise, à la différence des pays des nations hautement démocratiques.

Ce pédigrée qui est plus riche que les présidents de la république des pays hautement développés est-il vraiment un patriote ? Un tel patrimoine si abondant est-il synonyme civisme ?

La justice a manifestement failli à sa mission régalienne. Ce qu’on attend ‘une justice impersonnelle, impartiale, c’est qu’elle doit agir en toute conscience pour rendre la justice au nom du peuple par le peuple et pour le peuple sur la base des preuves matériellement fournies.

Chaque jour que dieu fait avec son lot de fadaises les plus loufoques, imbriquées les unes aussi suintantes, si tonitruantes, époustouflantes que les autres, nous donnent non seulement incontestablement la mesure d’un amateurisme, mais nous estomaquent à plus d’un titre.

En toute logique, celui qui ne se plie pas à la contradiction politique, n’acceptera jamais le verdict populaire des urnes parlantes, tangibles, surtout lorsqu’il s’agit d’un nègre service très humidifié, visiblement docile vis à vis de ses sponsors « bitim rew ».

Qui veut aller loin, ménage sa monture, dit-on. Ce qui s’énonce, s’annonce clairement. C’est la règle.

Macky sait qu’il est comptable des scandales infinis, financiers les plus grotesques de toute l’histoire du Sénégal. Il en est conscient. C’est pourquoi, il interdit à tout vent, sous le prétexte fallacieux de trouble à l’ordre public, pour que les manifestations bannies soient encrées dans la conscience des sénégalais, pris pour des gueux ; qu’ils s’en accommodent aussi longtemps que cela s’avérera nécessaire.

Par Ahmadou Diop CPC

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