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Le Sénégal peut- il échapper vraiment aux contingences mondiales, obligatoires, spécifiques à chaque peuple, pour assouvir son propre destin et opérer une véritable rupture totale ?

macky sall le senegal et les contingences mondialesLe Sénégal peut- il échapper vraiment aux contingences mondiales, obligatoires, spécifiques à chaque peuple, pour assouvir son propre destin et opérer une véritable rupture totale ?

Pour échapper aux agressions des idéologies hégémoniques des cultures de domination étrangères, importées, il est nécessaire de restaurer nos vraies valeurs, historiques d’antan et notre civilisation, qui sont en totale harmonie avec notre mode de fonctionnement, spécifiquement véridique.

Dans l’Afrique précoloniale avant la l’expansionnisme européen, les sociétés africaines avaient une organisation sociologiquement et politiquement équivalente, voire même supérieure à celle de l’Europe, quand même celle-ci vivait, peut être sur les arbres.

En d’autres termes et quoique l’on puisse dire, Cheikh Anta Diop, l’historique figure de proue, la référence par excellence de l’homme Noir, voire même mondial, son plan de développement qu’il proposa pour l’Afrique, est toujours d’actualité, parce qu’inscrite de marbre dans ses nombreux discours politiques.

Que l’on nous comprenne bien ! Et pour cause. En aucun cas, ici, il ne s’agit pas de prôner une révolution violente ou de copier hystériquement des idéologies extérieures importées pour les adapter machinalement, comme un spécimen de développement et de stratégies politiques, tant s’en faut. Ce n’est pas démarche. L’éveil des consciences à l’échelle nationale commence nécessairement par l’éducation civique, patriotique, culturelle et politique.

C’est la seule soupe de sécurité, si l’on veut que le Sénégal reste le maître de son propre destin. C’est à ce prix à, à ce prisme là, que notre pays, le Sénégal, retrouvera sa dignité, sa plénitude et son rayonnement qu’elle aura bâti librement sur des bases voulues, à l’instar des nations émergentes.

Lorsque les masses populaires seront imprégnées, éclairées suffisamment de la chose publique, l’ordre établi, changera de camp à coup sûr, pour le bonheur du peuple. Nous ne pensons pas qu’à ce jour, les mécanismes douteux des élections de mascarade, changeront le système tel qu’il est. Il faut d’autres alternatives plus coriaces.

Les politicards parlent plus, promettent plus pendant la campagne électorale, qu’ils n’en font en réalité, une fois qu’ils sont sur les manettes. Or, pour changer la constitution moribonde, taillée sur mesure pour un seul homme, il faut que l’on ait à la tète de l’Etat sénégalais, un véritable patriote pour le faire. Tous les potentiels candidats des élections parlent de tout, sauf à changer la nature de constitution monarchique.

Dans ces conditions, faut- il que l’ensemble des sénégalais soient prêts à casser le système et imposer collectivement leur loi dans un sursaut national, fondé sur la légitime défense ?

Le développement n’est pas une fatalité. C’est une question de volonté politique et de leaderships à l’endroit contre l’envers du décor. Nous voulons, donc nous pouvons.

Les exemples foisonnent de partout dans le monde : la Tunisie, l’Egypte, la chine, le brésil, L’Afrique du Sud, le Venezuela, la Russie, la France, et surtout, les Etats-Unis, présumés la première puissance mondiale militaire, politique, économique militaire, rattrapés par la chine et tant d’autres, pour ne citer que ceux-là.

A chaque situation exceptionnelle, des solutions urgentes, proportionnelles à la mesure de la gravité. En terme clair, cela veut dire tout simplement le renversement de la situation actuelle, délétère par le pouvoir du peuple et pour le peuple tout entier, debout, bien déterminé par un mouvement unitaire, pour renforcer l’unité nationale, la cohésion sociale et la solidarité nationale autour d’un idéal commun, en vue d’en découdre avec le pouvoir d’état totalitaire.

La conception du fatalisme inhérent, ahurissant des contingences historiques, sont les causes directes de l’aliénation culturelle du colonialisme, ôte toute capacité de résistance, face à l’oppression du pouvoir d’état totalitaire, représenté en la personne de Macky Sall, l’homme des paroles dédites à n’en plus finir.

L’exceptionnalité de la tragédie singulière Sénégalaise sévit par les combinards nègres de service des référentiels et leurs valets de service de toutes sortes, font curieusement l’histoire, en lieu et place des sentinelles.

Tout peuple capitulard, ignorant, culturellement et mal préparé politiquement, méconnaît totalement les mécanismes et les enjeux électoraux, lorsqu’il s’agit des élections présidentielles de cirque, cosmétiques, ne peut que verser dans un défaitisme ahurissant, chronique, abdique par consentement et par méconnaissance sur ses propres intérêts.

Le développement d’un pays déterminé, dépend nécessairement de sa capacité et à son degré de conscience pour la compréhension de ses propres intérêts, qu’il défend ardemment becs et ongles, lorsque des traitres coalisés et en bande organisée, s’autorisent tout .

En vérité, il n’y a qu’une seule et unique solution imparable, impérieuse, pour remettre les pendules à l’heure et remettre l’état de droit bafoué de 60 à nos jours.

Pour ce faire, il faut que les sénégalais dans leur majorité, fassent preuve de maturité politique, patriotique et dans l’action pour élire un patriote irréprochable. Mais faut-il que la presse farandole change son fusil d’épaule pour le réveil des consciences, aujourd’hui, totalement en berne. C’est à ce-par prisme là, qu’elle sera en mesure de jouer pleinement son rôle dévolu pour le traitement objectif des informations et dans la confrontation d’idées, sans parti pris

Le caractère théâtral, totalitaire des parodies électorales ne changera en rien sur la nature du système mafieux, endémique, monarchique, qui n’a que trop duré. Il est temps qu’on en finisse avec lui, avant qu’il n’en finisse nous !

Qu’on ne s’y trompe point. Un cirque ubuesque pour faire beau. C’est une course entre bandits de la haute fiance. Ils ne sont là que pour eux-mêmes et non point pour les populations lassées, laissées pour compte sur le quai. Rien ne changera dans ce pays, tant que le diktat des ploutocrates multimilliardaires obscurs par sa carence et son égoïsme imprime nécessairement sa marque de fabrique.

Les citoyens, hélas, n’y gagnent absolument rien. Au contraire, ils perdent leur liberté et leur pouvoir d’achat. il suffit de voir Les rafistolages, les coupures intempestives du courant électrique, la fracture d’eau, avec leurs corollaires des factures de complaisance très salées, sans compter, le saupoudrage, l’enfumage classique et les mensonges grotesques du politiquement cosmétique à couper le souffle, en constituent un goût amer, en disent long sur les actions condamnables d’un gangstérisme d’Etat, dont la recrudescence manifeste par sa violence labellisée, devient une norme étable, absolue.

Dans ce pays étrange et à la renverse, on assimile systématiquement pouvoir [buur, pour dire la monarchie, en réalité]. C’est le politique qui entretient sciemment la confusion pour vassaliser les citoyens, pris pour des moins que rien.

Pour corriger le tir, il est nécessaire qu’il y ait une refonte des mentalités et une culture politique pour l’éveil des consciences, sinon, le mal ira toujours en pis.

Mais faut-il que les masses laborieuses puissent nécessairement démontrer sur le terrain, matériellement leur maturité politique, laquelle est toujours proportionnelle à leur degré de conscience pour la compréhension de leurs propres intérêts qu’elles doivent arracher becs et ongles, ardemment, lorsque leur propre survie est menacée par une horde abominable de pègres coalisés, se transforment en éternelles sangsues, qui ne s’encombrent, outre mesure, d’aucune parcelle de moralité probante ou probable sur la chose publique ?

C’est là où le bât blesse, puisque, malheureusement, lorsque la majorité des citoyens nagent totalement dans un illettrisme chronique, ils ne peuvent, ni inverser la courbe, ni intervertir les rôles. Qui dit analphabétisme, dit automatiquement illettrisme politique. Tout s’imbrique. La classe politique dans sa majorité, n’a aucun intérêt à ce que le monde rural soit instruit. Cela n’est pas dans leurs champs d’actions. C’est sciemment voulu et de façon délibérée.

Le jour où ça arrivera, le Sénégal sera un pays développé. Mais pour l’instant, les imposteurs politiques «takhrip » plus nombreux que les patriotes déclarés, sans vertu, ni scrupules, ont toute la latitude nécessaire et de belles années devant eux; tant que monde rural est considéré comme du bétail électoraliste, demeurera dans l’ignorance la plus totale.

Les charlatans politicien, véreux continueront de le tromper durablement, le gruger, sans la moindre retenue, ni humilité, d’aucune sorte. Qu’importe que les moyens soient illicites, fussent-ils adjectifs, ils n’en démordent pas et n’en ont cure. Ce qui compte pour eux, c’est le résultat politique.

Tout se tient en politique. Ce n’est pas péjoratif, c’est un tabou, mais, une réalité qu’on ne saurait passer sous silence. L’analphabétisme n’est pas synonyme de productivisme, politique, encore moins de patriotisme en action. Voilà une différence de taille avec les pays hautement développés qui accordent une importance capitale à l’éducation, à la culture politique et à l’instruction civique.

Depuis les parodies d’indépendances de 60 à nos jours, presque toutes nos prétendues élites de la platitude de servitude nauséabonde, qui se sont transformées toutes en éternels relais nègres de service, ont capitulé servilement une par une par consentement réactionnaire, face à leurs responsabilités.

Personne ne peut le nier. Le dernier locataire provisoire, maître du palais des féticheurs, qui a été élu à défaut et par dépit et dans des conditions totalement exceptionnelles, inédites, est pire que tout par ses attaches bien encordées sur la françafrique, plus connue sous le nom de la mafiafrique, version franc-maçonnique, apocalyptique, aux multiples ramifications tentaculaires totalement obscures, telle une toile d’araignée.

Autrement dit, il est question de débattre publiquement sur d’autres alternatives possibles, en dehors des élections présidentielles, qui ne sont rien d’autres que des rapines politiques, organisées pour les mêmes goinfrés des raccourcis peu traditionnels. Quand on veut, on peut. Rien n’est impossible pour un peuple vaillant, déterminé, si celui -ci est bien associé, renseigné sur la question nationale. C’est un devoir moral et de patriotisme nationaliste.

Quoique l’on puisse dire, il faudrait que nous sortions des chantiers battus et apporter du « sang neuf » pour mettre un terme définitif à la gérontocratie politique, monarchique, depuis 1960. C’est une question de volonté politique, de leaders bien aptes, charismatiques, nationalistes, altruistes, bien formés et de façon efficiente à l’échelle nationale pour évoluer dans le bon sens, à l’instar des pays totalement émergents, indépendants et libres dans les actes qu’ils posent constamment.

Mais, ici, les pantins de service préférant s’accorder par leur bassesse, portent tous la corde d’esclave autour de leurs cous, en s’enchérissant eux-mêmes et honteusement, tandis que, hélas, la majorité de la population écrasée d’impôts, vit dans la misère galopante, aggravée par le chômage endémique. Il incombe que nous changions de fusil d’épaule.

Tous les pays les pays les plus endettés de la planète, se trouvent exclusivement, en en Afrique francophone, arrimée à la zone Franc-CFA, qu’on appelle colonies françaises d’Afrique depuis 1945.

Soyons sérieux, et conséquents dans nos analyses ! Qu’on le veuille ou non, le seul choix catégorique, digne du Sénégal et de l’Afrique, en général, c’est de sortir de la monnaie franc-CFA, qui n’est rien qu’une expansion française, pour relancer ses économies en récession.

Faut-il démanteler sur des bases voulues, en totale indépendance et toute en conscience, les basses militaires et les troupes coloniales d’occupation militaires sur le sol africain et ses satellites entreprises étrangères, qui agissent sans contrôle aucun, au cœur de l’Afrique, et dont le but inavoué, consiste à corriger par la ruse, sa récession économique, assujettie au capitalisme outrancier mondialiste, interplanétaire international ?

Le Sénégal et l’Afrique sont assis sur des ressources rares, inestimables, mais restent étrangement les pays plus pauvres de la planète.

Un paradoxe qu’il faut absolument corriger, sans demander l’avis de quelques puissances que ce soit, et d’où qu’elles puisent venir. Ce que la Grèce et l’Europe ne disposent pas dans leurs sous-sols, nous en avons à gogo jusqu’à l’extinction du soleil.

« Golo dou bay bamboune di dounté ». Nous devons en finir avec cette pratique historique, hystérique de la logique de la dépendance systématique humiliante, dégradante, qui dure plus de 55 ans, depuis les indépendances autocratiques. Nous avons les ressources humaines nécessaires. Nos richesses ne servent qu’à alimenter les industries européennes. L’état du Sénégal ne dispose que de 10% de son propre pétrole, alors qu’Alou Sall, le flibustier, le paresseux par les largesses décousues de son propre frère de lait, en l’occurrence, Macky Sall , en dispose indignement 30%. Un comble d’un népotisme outrageant.

Pourrions- nous inspirer de l’histoire des Etats-Unis, la chine, la Russie, le brésil et l’Afrique du sud et d’autres ?

A défaut, tout ce que l’on fera, ne sera qu’un coup d’épée dans l’eau, et peine perdue.

De 60 à nos jours, tous les régimes présidentiels qui se sont succédé jusqu’ici, n’ont apporté la moindre preuve de transparence économique, politique, tant s’en faut. Tous se valent et se servent goulûment des deniers de l’état, qu’ils partagent exclusivement avec leurs propres familles immédiates, y compris leurs clans.

Parlons donc de la prééminence et la prégnance du statut d’immunité du président de la république ! Ce foutoir de personnage, curieux, centrale, incontournable, bénéfice d’une impunité, dans les faits étables, nous laisse pantois, d’autant plus qu’on ne peut rien faire sans lui.

Par Ahmadou Diop CPC

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