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Pillage de la forêt classée de Bandia: Les Ciments du Sahel de Latfallah Layousse se taillent 236 hectares

A ce rythme, la forêt classée de Bandia risque de disparaître, alerte Libération reçu par leral. Quelques 236 hectares y ont été affectés aux Ciments du Sahel de Latfallah Layousse pour… l’exploitation d’une deuxième carrière. un scandale de plus qui interpelle tous les défenseurs de l’environnement.

Pillage de la forêt classée de Bandia: Les Ciments du Sahel de Latfallah Layousse se taillent 236 hectares

La forêt classée de Bandia sombre et tout son écosystème avec elle. Selon les informations de Libération, quelques 236 hectares y ont été cédés aux Ciments du Sahel de l’industriel Latfallah Layousse pour l’exploitation d’une deuxième carrière. Ce que dénoncent les populations qui vivent de cette forêt et qui n’en peuvent plus de ces agressions pour le moins scandaleuses. Il y a de cela quelques jours, une audience publique a été organisée à Bandia entre les populations, les autorités municipales et les représentants des Ciments du Sahel. Ces derniers ont beau tenté de justifier leur projet, en promettant monts et merveilles aux populations, ces dernières n’ont voulu rien entendre. Un vrai dialogue de sourd et aujourd’hui ces pauvres populations interpellent directement le Président de la République, Macky Sall.

Il faut dire que ce pillage éhonté de la forêt n’a pas commencé maintenant. Au contraire, dés 2009, 210 hectares de la forêt classée étaient attribués à la Cimenteries Sa «aux fins d’exploiter une concession minière dans le cadre d’un projet de cimenterie». Dans la même année, 129 hectares étaient «cadeautés» à la Société pour le Développement de l’Industrie, du Tourisme et de l’Habitat au Sénégal (Sodevit) alors que les transports Ahmed Djouma Gazal & Fils étaient autorisés à ouvrir et à exploiter une carrière de calcaire sur une superficie de 17 ha dans la la forêt classée. De suite, la Sénégalaise
des industries (Sdi) se voyait attribuer121 hectares surle même site.On apprendra plus tard que cette entité était contrôlée par Bibo Bourgi.
Cette main basse sur la forêt classée, pour satisfaire des industriels, a fini de détruire toutes les ressources en plus des dégâts sur la santé des populations. A titre d’exemple, le miel qui était récolté par tonnes annuellement, est devenu presque introuvable alors que plusieurs femmes de Bandia vivaient de cette activité.

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