Zimbabwé : Robert Mugabé est-il donc devenu une institution décriée ? Par Ahmadou Diop.
L’actualité politique zimbabwéenne sur laquelle s’agite, s’ingère dangereusement Alassane Ouattara, le fasciste, pion, aligné au socle fondamental de la francophonie, ose demander par son culot à Robert Mugabé de quitter le pouvoir. Le bouffon est-il donc bien placé pour donner de la déontologie au père de l’indépendance zimbabwéenne ? Alors que lui-même est arrivé au pouvoir par la petite porte dans les fourgonnettes étrangères, françaises, dans des conditions qui sont totalement scandaleuses.
Par devers et contre toute morale, le mercenaire, agitateur, pantouflard, sévit par ses incursions et ses intrusions, mal placées ? Cela constitue le prolongement du colonialisme soft en Afrique satellite de l’impérialisme, tient à prendre revanche par le label des mercenaires, coalisés.
L’âge avancé de Robert Mugabé est –il donc la cause principale de sa résidence surveillée ? Évidemment c’est le visible contre l’invisible que l’on met en exergue. Pourquoi ses adversaires du moment ne l’ont-ils pas dénoncé avant, dont le fugitif qui revient d’Afrique du Sud ? Pourquoi maintenant, ils parlent tous, au moment où le vice-président a été défenestré la semaine dernière tant d’années auprès de son maître. Pas si sûr qu’on veuille le croire.
Il faudrait prendre en compte les accusations de Grace Mugabé, qui selon elle, le vice président voulait empoisonner son mari. Les événements en cours peuvent l’étayer en toute logique.
Manifestement, derrière tout ce vacarme titanesque, se cachent d’autres paramètres politiques, non assumés.
Certes, l’homme a 93 ans, le père de l’indépendance, en tant que de la république, gouverne depuis de 30 ans, sans discontinuer, au point qu’il cristallise les projecteurs et défrayer la chronique tant sur le plan national qu’international.
Que s’est-il donc passé pour qu’il y ait autant de cataclysmiques indescriptibles, relayés en boucle sur toute la planète entière par la presse locale, qui se ligue avec les médias de la référence propagandiste , en font systématiquement leurs choux gras ?
Ce qui a mis le feu aux poudres : le limogeage du vice-président, qui a été élu en 2014, remplace joyce Mujuru, qui a été elle-même éjectée. Le limogeage du vice-président, en l’occurrence, Emmeson Manangagwa, le 6 novembre 2017, téléguidé par Grace Mugabé, laquelle a été épousée en 1996, suite à la mort de sa première femme, Sally Mugabé, d’origine ghanéenne survenue en 1992. C’est la goutte d’eau de trop qui a fait déborder le vase, sermonne une certaine presse. Le revenant, fugitif, reprend du poil, ou l’homme présentement « béni », a été le chef de la sécurité, a les mains de sang, pour avoir rendu des services criminels qu’aucune rivière ne peut laver.
Ceux qui s’empressent d’accuser le camp d’en face, c’est-à-dire le clan Grace comme étant des criminels notoires, la femme fatale par qui le scandale arrive, les mêmes sont aussi eux- mêmes des criminels en chair et en os. Personnellement, solennellement, je dénonce et condamne la honteuse campagne ,destructive, massive, sur fond d’intoxication, monstrueuse, de lynchage indigne de diabolisation, orchestrée habilement par l’armée zimbabwéenne, et à laquelle se livrent toutes les factions en bande organisée, par la presse interposée, propagandiste, n’augure rien de bon, n’a d’autre fin que de mettre un tyran aussi dangereux, pire que son mentor.
La démocratie dictatoriale est en marche : Mnanagagwa, hier, était le chef de la police des tueries, s’auto déclare, aujourd’hui, le nouveau führer zimbabwéen, tient mordicus à laver à grande eau ses crimes imprescriptibles contre l’humanité.
Malgré la tempête qui s’abat sur lui et sa femme, l’homme ne cède pas, tient le cap pour l’instant. Mais le bras de fer continue, car le sénat et l’assemblée, nationale, lui donnent, nous-dit-on un ultimatum jusqu’au 21 novembre2017, pour engager une procédure d’urgence pour le destituer constitutionnellement.
Depuis une semaine, nous assistons au Zimbabwe à une démonstration de la force par les parades de l’armée : ou les intérêts antagoniques, dissimulés, mettent en filigrane un banditisme, comme arrière-plan.
Qui est donc la face cachée du vice-président Emmerson Mnangagwa, l’ex vice-président ?
Contrairement à ce qui a été annoncé, ici ou là, la machine répressive, totalitaire, s’ébranle, n’y va pas sur le dos de la cuillère, pour contraindre le lion à abdiquer par la force, face à une taupe masquée, sanguinaire, qui s’érige victimaire des leurres.
Peut-on chasser une dictature et en mettre une autre à la place ?
Un personnage curieux au passé plus que troublant, est très proche des militaires, un homme charnière, était le chef de la Sécurité nationale, en 1983, menait toutes les opérations de la tuerie massive et la brutale répression sanglante des forces de l’ordre dans les provinces dissidentes du Matabeleland et des Midlands, dont le bilan macabre atteindrait le chiffre funeste de plus de 20.000 morts., donne la chair de poule. Voilà donc quelqu’un, qui est cynique, n’a que des mains de sang, prétend se victimiser par la ruse, pour changer le cours de l’histoire, tient à embellir son blason plus que terni, pour se donner une sainteté de façade, à la face du monde, comme si rien n’était. !
Morgan Tsvangirai, le chef de l’opposition de la dernière minute.
Le nébuleux, scandaleux, versatile, manipulateur, changeant, la girouette, opportuniste, comme tout le reste, lui aussi, bande ses muscles.
Cette personne n’est rien d’autre que le chef de l’opposition, Morgan Tsvangirai, appelle Robert Mugabe à démissionner. Pourtant l’homme, ne tarissait pas d’éloges, hier, à l’égard du père de l’indépendance, Robert Mugabée 1983, le baptiseur de la capitale Hararé, le déclarait comme une institution, mais le pantin, change radicalement sa musique et son fusil d’épaule, se moule et se mouille à l’imposteur, représenté par le même fasciste, qui lui-même change sa peau.
Entre Morgan Tsvangirai d’hier et celui d’aujourd’hui, lequel des deux faut-il nécessairement croire ? C’est la même chose pour le chef de l’armée, qui a opéré un coup d’état, gesticule, tergiverse, et attise le feu, manipule les manifestants, qui se braquent contre celui qui fut considéré comme le paravent contre la dictature coloniale, d’Ian Smith- mais en même temps, le général militaire, constantino, fait barrage pour empêcher de déloger Robert Mugabe au palais présidentiel.
Car la chasse aux sorcières, les intimidations, les arrestations abusives, massives s’accélèrent, s’abattent torrentiellement, inexorablement contre le camp de Grace tout azimut, diligentées par l’armée au service du vice-président en fuite en Afrique du sud, lequel est revenu au bercail pour lui baliser tranquillement le terrain.
Qui a donc dicté, téléguidé le vacarme des bottes ? Et qui tire par derrière les ficelles ?
Pour arriver à ses fins, l’armée, tortionnaire, ne lésine point sur les moyens, fait du chantage et tord les bras des dirigeants au pouvoir, manœuvre inlassablement par des méthodes fascistes, dictées par des mécanismes peu orthodoxes, afin d’obtenir la censure sur des combines de caniveau et des rivalités absconses, le tout pour humilier le soldat intrépide, père de l’indépendance, et mettre en orbite , le chien de garde aux longues dents, lequel se convertit peu à peu à visage découvert, en tyran, revanchard, reste plus que jamais à l’affût, pour n’être que le serviteur de l’expansionnisme, vengeur.
Le paradigme Suprémaciste blanc, par la prouesse de sa presse de référence propagandiste, dénie habilement le statut de héros, de martyr, au résistant panafricain, kamit. Ce qui se passe au zimbabwe, me rappelle, le cas du dirigeant premier ministre, nationaliste, patrice Lumumba, qui a été charcuté sur ordre de la presse du dictateur Mubutto, distillait la fausse information, selon laquelle il a été lynché par les villageois ; alors qu’il a été exécuté par les soldats du dictateur sanguinaire, buveur de sang.
Aucun africain, digne, n’échappe à la règle. Il y en a la pelle. Nous pouvons en citer quelques uns, tels que les président kawmé krumah du Ghana, Olympio du Togo, qui fut renversé, exécuté par le mercenaire, Gnassingbé Eyadema etc. la liste s’allonge inexorablement et malheureusement.
En d’autre terme, en Afrique, la qualité de héros africain n’est que provisoire, pour celui qui l’incarne pour l’instant, contrairement en Europe. Car demain, tôt ou tard, s’il bafoue les intérêts colonialiste, les mêmes qui le congratulent, le traîneront dans la boue pour le réduire au silence, tant que leurs propres dividendes crypto personnels, mesquins et ceux de leurs maîtres seront menacés.
Qui est le général Constantino Chiwenga: un activiste politique, chevronné ?
Le haut gradé, qui a bien bénéficié des expropriations blanches, dispose d’une ferme près de Harare, est déclaré non grata en occident. Selon, des informations crédibles, dignes de foi, vérifiables et disponibles sur le net, l’homme et sa femme sont sur la liste des officiels zimbabwéens qui ne sont pas autorisés à entrer dans l’Union européenne et aux États-Unis. Est-donc une certaine habileté pour se rattraper et corriger le tir ? Le visible contre l’invisible. Je le crois, car en politique tout se tient en toute logique. En toute logique, Emmerson Mnangagwa doit être nécessairement des officiels bannis en Europe. Sévit-il pour se repentir et porter allégeance aux maitres du monde ? Tout est possible.
Manifestement, les pires méthodes fascistes confiscatoires à la démocratie veulent extirper et Robert Mugabé et sa femme, Grace Mugabé de la zanu – PF, et maintenir en même temps, Mnanagagwa, le chef de la sécurité nationale, le planificateur, l’organisateur des massacres tristement historiques de cette douloureuse période plus que sombre. Cela signifie tout simplement faire la promotion d’un dictateur en puissance, qui tente de blanchir ses crimes par des manœuvres de bas étage de politique politicienne.
Qui a donc dicté, téléguidé le vacarme des bottes ? Et qui tire par derrière les ficelles ? De Gaulle a dirigé son gouvernement provisoire de 1945, mais à la suite au référendum qui lui a était défavorable, il démissionne le 28 avril 1969.
Question ? S’il avait remporté la victoire, aurait-il donc continué à gouverner la France et jusqu’à quand ? Il a gouverné pendant 25 ans, pour consolider la république et assurer la démocratie, pour qu’elle soit entre les bonnes mains et ne tombe pas ainsi entre les mains des aventuriers, qui ne pensent qu’à eux-mêmes. Tous les traitres capitulards au nombre plus de 100.000 communards, ont été exécuté, pour donner une pédagogie Est ce donc pour autant qu’il fut traité de dictateur ? L’Afrique prend le contrepied de la France., d’autant plus les traitres-bourreaux- génocidaires ; s’érigent en victimaires imaginaires.
En Afrique, on commence bien, mais on finit toujours mal. On arrête le boulot à mi-chemin. Et pour cause. Puisque les arrivistes mettent du sable dans le plat. Parce qu’ils veulent se mesurer à leurs géniteurs avant l’heure, et prendre leurs places.
Car l’empressement des arrivistes de tout d’abord au nom de la soi-disant alternative, générationnelle, fait le lit des tyrans mal intentionnés, freinent la bonne marche du continent. Les crises cycliques endémiques, claniques, chroniques, internes, les clivages, les batailles de positionnement, sur fond de rivalités et d’opportunisme des uns des autres, retardent et plombent durablement l’avenir de toute l’Afrique et son envol.
Les plus grands vendus- bandits, tous des usuriers, qui invectivent leurs adversaires d’en face, sont eux-mêmes des bandits- criminels, utilisent par devers et par presse interposée, des stratégies de basse classe, visant à tromper habillement les citoyens, crédules, mettent en avant le caractère irréversible de la démocratie, alors que dieu seul sait qu’ils n’en passent pas un seul mot de ce qu’ils disent tout haut , tendant à plaire à l’opinion internationale autoproclamée suprémaciste, faiseur d’opinions et de rois, se substitue allégrement aux populations, qui s’auto déclarent suivistes : « Seytané waxut deug wayé yagna xel ».
Le bélier engraissé, que l’on nourrit, finit toujours par avoir le dessus sur son maître, au moment il s’y attend le moins et par effet de surprise. « kuy mi nagay yaar molau daan « ; dit un adage de chez nous.
Ceux que l’on nomme aux postes de nomination tan sa boula nex– apparaissent tous faussement comme des fidèles, apparents de façade, et qui sont censés porter espoir aux peuples, , ont d’autres préoccupations, restent taciturnes ; mais finissent par trahir fatalement leurs géniteurs à un moment ou à un autre. C’est la règle ubiquitaires des nègres de services, malfaiteurs à l’échelle continentale africaine. C’est ce que l’on appelle l’éternel recommencement singulier, ou le vecteur abracadabrantesque exclusif mondial des dérives cataclysmiques en Afrique des médiocres, unifiés.
Ce qui se passe au Zimbabwe est un coup d’état inacceptable, que les putschistes, bénis, soutenus on ne sait qui – n’osent point assumer leurs forfaitures, dont ils sont les seuls coupables, responsables, en violant ainsi, délibérément la constitution d’un pays libre. Certes, il y a manifestement une différence entre Mugabé et sa femme. Personnellement, me semble-t-il, mais tout n’est pas permis.
Pourquoi et vouloir chasser Mugabé, et sa femme, Grace Mugabé et garder l’ex vice-président, Emmerson Mnangagwa ? Deux poids et deux mesures ?
l’armée prend les devants, ne cherche qu’à mettre à la place par son truchement, un tyran aussi dangereux, en la personne de Mnangagwa, le « crocodile, vice-président, qui a été limogé, qui s’était refugié en Afrique du Sud, veut à tout prix être un président de la république, sans élection.
Lequel s’était pourtant tu pendant des années durant, a toujours agi comme une taupe, une girouette, marionnette, espérant lui succéder, demain, tant qu’il gardait sa place au soleil. C’est la politique décousue, « ôte-toi que j’y mette ». en Afrique des félons, n’importe quelle abrutie bourrique , farfelue, galonnée, fût-elle engraissée par son géniteur, peut s’apitoyer sur les moyens de l’état, pour se croire immortelle, invincible et surhumaine, pour se hisser au sommet de l’état par la baguette magique des moyens peu orthodoxes, sous le prétexte fallacieux de rétablir la démocratie et s’éterniser, ainsi au pouvoir. Mon œil !
On ne peut pas à la fois et dénoncer et une dictature, en mettant une autre en place par des chars. On ne peut pas mettre dans le sac robert Mugabe, dont le palmarès si haut, par son courage, a battu l toute l’armada coloniale, durant des années et dans des combats acharnés, et à la différence des dictateurs africains, fantoches, tous presque sont devenus des fascistes , sanguinaires, des bourreaux de leurs propres pays, et dont la plupart d’entre eux, n’ont jamais la moindre étoffe de fibre d’honneur, ni livré aucune guerre contre le colonialisme, si ce n’est que leurs géniteurs les ont les aidés pour arriver au pouvoir. Sur ce plan là, Robert Mugabé est un résistant, un exemple, historique, un lion indomptable, ne cède jamais d’un pouce de ce qu’il considère comme un devoir patriotique.
La capricieuse, Grace Mugabé ne nous intéresse pas, c’est le combattant qui nous intéresse avec son histoire et sa guérilla juste contre la tyrannie coloniale, représentée par Ian Smith.
S’agit-il donc d’un vaste complot savamment ourdi de longues années, dans le silence absolu, pour qu’il se [ Emmerson Mnangagwa himself] se fraie un raccourci politique sur les turpides de Grace Mugabe ? Venir nous tarabiscoter que ce n’est pas un coup d’état, cela participe à des mensonges grossiers. Le même rituel sévit.
On se moque de qui ? Quoiqu’il arrive, cet homme reste plus que jamais éternellement dans l’histoire des panthéons des héros parmi tant d’autres, en Afrique des combattants, dont les uns ont été éliminés politiquement et les autres tués physiquement pour leurs convictions. Cela fait partie de la praxis des gradés militaires populistes africains, dont la plupart d’entre eux sont affilés, inféodés à la sacro-sainte loi de la démocratie capitaliste, expansionniste mondialiste de l’arbitraire et de la tyrannie.
La musique est bien connue.
Le Burkina Faso : le despote, Blaise Compaoré, a été exfiltré étrangement et magiquement par l’armée française, est venu au pouvoir, grâce aux logistiques des puissances de feu et le sous parrainage du père de la France-afrique- laquelle a été décryptée sous le vocable De la Françafrique par le regretté économiste, français, François – Xavier- Verschave, sous l’expression de la Françafrique, le célébrissime auteur de Noir Silence : « qui arrêtera la Françafrique ? ».
Au Togo, les manifestations continuent vents et marées contre la tyrannie surréaliste des Eyadema de père en fils. Lesquelles, sans répit, exigent, sans conditions, le départ du fraudeur fiston, Faure, devenu pré-sident à cause de son père. Quel est son mérite, si n’est qu’il est fils de… ? Non il n’est un président normal, c’est un président de la démocratie familial, pour dire la vérité.
Quant à Ouattara, qui se construit un nouveau palais avec les deniers de l’état ivoirien, est si bavard, l’épargne, fait de même pour les bongo II et à qui il partage les mêmes valeurs de la décadence.
NB : Alassane Ouattara a nommé son propre, Ibrahima Ouattara, surnommé Photocopie pour sa ressemblance avec Alassane Ouattara, ministre des affaires présidentielles-poste de Directeur financier de la Présidence. C’est la nébuleuse familiale, qui en dit long sur une sombre nomination, biscornue.
Kurunziza , l’autre dictateur du Burundi, fait sa loi, tue des milliers de personnes, agit en toute impunité, ne s’inquiète pas outre mesure, brigue un troisième illégal.
Kabila reste à poste, prend tout son temps, tant que cela est nécessaire, sans que personne n’exige son départ.
Et les Déni Sassou, fait partie des gros piliers de l’hydre mafieuse, bénéficie allégrement, lui aussi d’une impunité-talisman, continue de régner absolument plus 30 ans au pouvoir avec l’appui des cobras et les mercenaires angolais, ivres, violèrent des femmes : un crime contre l’humanité ?
Et le bourreau de Sankara , court toujours, qui aveugle bizarrement les radars de la CPI, a régné 27 ans par la terreur et sous la barbe et au nez de ses parrains tapis dans l’ombre, s’est sauvé miraculeusement et extraordinairement, a trouvé une planque chez son ami, Ouattara, qui lui assure une protection comme un président en exercice, sur ndiguel, non écrit de l’extérieur, son principal protecteur, et dont son propre frangin, est retenu à paris, pour avoir organisé brûlé le journaliste Norbert Zongho, qui enquêtait dans le cadre de son travail sur la mort de son chauffeur en 1998. Normalement, il devrait être rapatrié sans conditions, aux pays des hommes intègres, où il a commis des crimes économiques et assassiné un professionnel du journalisme
Aussi extraordinaire que cela puisse paraître, l’homme circule librement dans la capitale du pays de Marianne, même si on dit qu’on lui a confisqué son passeport. Et combien de temps cela peut-il durer encore ?